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artisan fabricant de télescopes - gite observatoire astronomique

commence  en 2011 , il faut bien commencer un jour !

Observateur du ciel depuis l'âge de 8 ans… et peut être même avant, j'ai dû attendre d'avoir 11 ans pour posséder un premier instrument, une classique lunette 60/700. Comme beaucoup, je ne peux oublier la première vision de cette étoile dans le ciel qui était en fait… Saturne !

Les premières paies sont consacrées à l'achat d'un Celestron 8 en 1990. Quel saut ! Oui, quel saut impressionnant, c'est bien là le problème : que peut-on obtenir de plus avec un instrument encore plus grand ? Une seule solution, avoir plus grand mais on voit vite les limites du tube optique classique placé sur une monture équatoriale, le poids et l'encombrement s'envolent.

Passionné depuis  l’enfance

Le C8 voit régulièrement le ciel mais la lecture de la revue « Astronomy » de mars 1991 montre qu'il y a d'autres solutions techniques. Un double article décrit en parallèle un essai du JMI NGT18 et d'un Obsession 20 ».  Quelques années plus tôt j'avais lu les articles de Philippe Bessey traitant de fabrications personnelles. Germe alors l'idée de combiner l’essentiel de ces deux articles, fabriquer moi-même une structure de type Obsession.

L'année 1993 est donc consacrée à amasser des informations destinées à concevoir ce premier instrument un 400 mm. La fabrication est confiée à mon père  qui, ajusteur fraiseur de formation,  maîtrise aussi le travail du bois. La première lumière a lieu en juillet 1994. Le gain est considérable et pourtant, après quelques années d'observation germe l'idée d'avoir un plus grand instrument. Je viens d'attraper ce qu'on appelle communément « l'aperture fever », ou fièvre du diamètre. Cette envie de pouvoir observer dans un instrument de diamètre toujours plus grand !

La fièvre du diamètre

1996/1997, cette fois désireux d'apprendre le travail des matériaux, je préfère concevoir et fabriquer seul un 560. Le design est radicalement différent, on trouve sur cet instrument des choses encore jamais vues, comme les tourillons et côtés de la boite à miroir ne faisant qu'un, ou très rarement vues comme le serrurier « fagot » qui réunit en une pièce l'ensemble des tubes ou la construction caissonnée à base de contreplaqué et polystyrène. Autre innovation très peu répandue, un barillet astatique vient prendre place pour soutenir le miroir en 1998. Après quelques années, je constate que, si les images sont bonnes, l'ergonomie de l'ensemble lors du transport et de la mise en place n’est pas optimisée. Pour monter en diamètre il faudra revoir la copie !

De la « copie » à la première conception personnelle

1993, le premier instrument de fabrication maison, une version personnelle copiée des dobsons Obsession

Le premier 400 mm

L'aventure de Stellarzac

DEPUIS LES ORIGINES

2001/2002, le diamètre connaît encore une forte augmentation, cette fois c'est un miroir de 800 mm qui vient prendre place dans une structure adaptée. La compacité a été privilégiée puisque l'instrument fait 1m de large. La structure caissonnée, le barillet astatique, le serrurier fagot et d'autres éléments sont de la partie. Innovation importante, la fourche reçoit cette fois 4 roues qui n'augmentent pas l'encombrement de l'instrument.


Peu de temps après… et oui, je suis encore atteint d'une crise d'aperture fever, cette fois, l'idée n'est pas de construire un plus grand instrument mais deux ! La conception prend quelques années car il ne faut rien laisser au hasard. L’expérience des diamètres précédents offre une palette d'idées qui ont pu être testées sur le terrain. En 2007 commencent à sortir des pièces de l'atelier. Cette fois l'atelier lui-même a connu une forte évolution. De l'electroportatif allemand de haut de gamme vient remplacer le matériel du bricoleur utilisé jusqu'alors. S'ajoutent également deux machines clé dans la production d'une mécanique de qualité : une fraiseuse et un tour. Avec les conseils de mon père je débute donc la grande aventure de la mécanique de qualité, à la fois précise et optimisée.

Les moyens de l’optimisation

Stellarzac est créé en 2011 pour avoir à demeure le 800 mm et le 1 m sous un bon ciel et offrir aux amateurs la possibilité d'observer dans de grands diamètres. C'est l'occasion de rencontrer nombre de personnes et de faire partager les joies de l'observation avec du matériel de qualité.


Régulièrement des amateurs commencent alors à me demander si je ne pourrais pas fabriquer des instruments pour leur usage personnel avec la même qualité que celle des 1m. C'est chose faite en 2015, avec la création de Stellarzac Instruments. Rapidement, les demandes arrivent et me voilà maintenant concepteur/constructeur d'instruments de 300, 560, 711, 760 mm.  

L’expérience de terrain au service des amateurs

Première conception personnelle, C’est à son usage que j’ai pris conscience  de la valeur de l’optimisation

Le 560 de 1996

Fruit d’années d’améliorations, ses innovations bénéficient à la gamme des fabrications de Stellarzac Instruments

Le T1000